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L’association nationale des étudiants burkinabés est un syndicat d’étudiants qui lutte pour l’amélioration des conditions de vie et d’étude des étudiants burkinabés, particulièrement dans les Universités publiques du pays. L’histoire de L’ANEB remonte depuis l’avènement de la FEANF (la Fédération des Etudiants d’Afrique Noire en France) en 1950, suite aux congrès de Lyon (avril 1950) et de Bordeaux (décembre 1950), qui visaient le regroupement de toutes les associations d'étudiants africains en France. L'action syndicale de la fédération (notamment en faveur des bourses et du logement) après quelques années est vite relayée par un engagement politique (en faveur de l'Algérie indépendante, de la conférence de Bandung et de l’anticolonialisme) (Amady Aly Dieng).
Les grands combats menés par le mouvement d’étudiants africains (FEANF) de 1955 à 1960 et le souffle de la conférence de Bandung en 1955 ont profondement touché le continent africain qui est devenu le grand théâtre de la lutte pour l'indépendance. L'année 1960 a été baptisée année de l'Afrique à la suite de l'octroi des indépendances formelles à ses colonies par la France. Les autorités coloniales ont décidé de liquider la FEANF en créant des mouvements sécessionnistes, qui aboutira à sa mort en 1980. De toutes les associations africaines affiliées à la FEANF, seule L’UGEB a survécu et continu de lutter pour la cause des étudiants africains.
UGEB (Union Générale des Etudiants Burkinabés se trouvant au Burkina Faso et à l’étranger notamment en France et à Dakar) a été crée le 27 juillet 1960 par des étudiants burkinabés résidents en France. Cette structure compte aujourd’hui huit (08) sections dont six (06) sections au plan national (Aneb Ouaga, Aneb Bobo, Aneb Koudougou, Aneb Dédougou, Aneb Fada et Aneb Ouahigouya) et deux sections à l’étranger (ASB à Dakar et AEBF en France). L’UGEB a deux grandes rencontres dont une se tient chaque année : le congrès qui permet de dégager les différents axes de lutte des étudiants et est animé par des délégués aneb mandatés. Egalement, les conseils syndicaux qui permettent de faire le point des différentes activités menées par l’UGEB et de dégager des perspectives face aux nouveaux défis qui se posent. L’UGEB est dirigé aujourd’hui par un bureau exécutif dont le président est Yves RAMDE.
Sur le plan national, l’organisation des différentes sections de l’Aneb varie d’une localité à une autre en fonctions des réalités et des problèmes que rencontrent les étudiants. Ainsi, pour être plus efficace, l’Aneb Ouaga est constitué de huit (08) petites sections appelées corporations. Chaque corporation est représentée dans un des sept (07) UFR (Unité de Formation et de Recherche) et Institut que compte l’U.O I et II. Chaque corporation est constituée de délégués et militants Aneb présentent dans chaque promotion et sont chargés de remonter les préoccupations des étudiants vers la cellule dirigeante de la corporation (cinq membres élus pour un an) qui fait le compte rendu à toutes les autres corporations sœurs et au comité exécutif de l’aneb Ouaga tous les mardis soir au CODE (siège de l’Aneb Ouaga situé à Dassasgho). Les décsions et les activités de l’Aneb Ouaga sont communiqués de bouche à oreille avec des passages de délégation dans les différentes promotions, à travers les affiches sur le campus et souvent certaines organes de presse. Cette organisation est typique à l’Aneb Ouaga et non à toutes les sections nationales.

